Remontez des opportunités !

Remontez des opportunités identifiées chez votre client, créez des missions pour d'autres freelances et augmentez vos revenus
sonar radar

La majorité des freelances ne cherche pas à détecter d’opportunité, ni à remonter de mission. Il y a de nombreuses raisons (et pas toujours bonnes) à cela.

Je catégoriserais ces raisons selon 3 outils : le microscope, le frein et le sonar.

Commençons par le microscope qui est le plus concevable.
Nous sommes en mission, c’est rarement une sinécure et nous avons besoin de nous concentrer sur l’essentiel : Faire le Job,.. et le faire bien. Grâce au microscope, nous concentrons nos efforts sur ce qui est important : voyons de près les problèmes et sommes capables de les résoudre. Mais comme notre vue est concentrée sur la mission, elle ne voit pas ce qui sort du champ d’étude. Par exemple, des opportunités :-).

Continuons avec le frein.
Identifier des opportunités : c’est pas bien, c’est vénal, beurk !  Et puis : pour quoi faire en plus ?
Nous sommes en mission, nous n’avons pas besoin d’en trouver une autre car nous n’avons pas le super-pouvoir d’ubiquité. Et si nous en trouvons une, nous n’avons pas le temps de chercher le bon profil. Il faut donc se contenter de son réseau proche et puis du coup, c’est un copain et puis… nous ne pouvons pas faire payer les copains !

Mais le problème, c’est que le copain, il aimerait bien l’avoir cette opportunité que l’on n’a pas cherché à détecter. Il serait même content de payer  (En vrai, au début, ça étonne, puis on trouve cela normal) si la couleur est annoncée (des indépendants demandent aux SSII de cacher qu’ils prennent une commission. Çà, c’est pas glop)  et que le total de la commission reste dans des proportions raisonnables ! De plus, il y a des moyens de trouver des ressources, on peut vous aider et vous transformer en business-unit.

Enfin, le Sonar.
Les freelances investissent rarement sur ce formidable outil. Le sonar, c’est cet appareil qui envoie du son et qui détecte une menace qui pèse sur votre mission (il est donc aussi utile qu’un microscope) mais qui permet aussi de trouver des trésors cachés ! Un seul outil, deux usages.

Il faut donc se doter d’un sonar et ce n’est pas si compliqué que cela, même pour des personnes un peu timides (bon, c’est sûr, il ne faut pas être complètement introverti non plus). Pour cela, il vous faudra: de l’intérêt pour votre mission, du café, des déjeuners et même des apéros !

Quand vous êtes en mission, vous prenez corps avec les besoins de vos clients, vous vous y intéressez, vous avez envie de résoudre les problèmes, de devancer les risques. Et bien,… les salariés de votre client aussi. Vous avez envie d’anticiper, d’innover, de créer…. et encore une fois, tout comme les salariés de votre client.  Alors : invitez ! J’ai déjà proposer de déjeuner ensemble à des personnes que je n’avais croisées qu’une fois dans une réunion. Je leur ai expliqué que je m’intéressais à un sujet qui a été abordé et que je voudrais l’approfondir avec eux. Je n’ai jamais essuyé de refus. Pourquoi ? Parce que j’abordais un sujet  d’intérêt commun. Un déjeuner, ça ne fait pas perdre de temps : c’est même du boulot (car on parle boulot) sans en être (car c’est un mode conversationnel). Ça fait réfléchir et avancer.

En prenant un café, vous pouvez tenter des coups que  vous ne tenteriez pas en réunion. Lors d’un café, on est en mode détente et on apprend. Lors d’une réunion, c’est officiel. On fait attention.

Ce sonar va vous permettre d’aller dans des services différents, d’avoir des relations plus fortes avec vos clients. Et au final, quand ils ont une difficulté, un besoin, ils vous en parlent et vous commencez à détecter des opportunités.

Vous pouvez même utiliser ce sonar avec une ESN. Vous vous entendez bien avec le patron d’une ESN, Dites lui qui vous avez un réseau. Nous avons des freelances au sein de l’Alliance qui ont ce modèle d’affaires : ils prennent une toute petite marge d’apport d’affaires. Cela leur permet d’augmenter un peu leurs revenus et aussi d’être plus à l’écoute d’opportunités pour eux-même : les patrons des ESN se rappelant d’eux puisqu’ils ont pris l’habitude de leur remonter des opportunités !

Et rappelez-vous : votre réseau, vos copains, ça les intéresse ! Alors lancez-vous !